Aziz Miled remplace Belhassen Trabelsi à la tête de Nouvelair

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Pendant des années, bien avant la chute de Zine el-Abidine Ben Ali et de ses clans en Tunisie, la compagnie aérienne Nouvelair affrétait des charters depuis la France vers l’Arabie Saoudite durant la période du Hajj. Pour avoir expérimenté ces charters nous pouvons dire que les services de cette compagnie  étaient vraiment très mauvais. Nous nous souvenons particulièrement des galères concernant les retards et le transport des bagages qui arrivaient des semaines après la fin du Hajj, quand ils arrivaient pour certains !

Les choses vont-elles changer avec le nouveau PDG – Aziz Miled – l’ami de Michelle Aliot Marie ? Nous l’espérons pour les pèlerins qui vont embarquer cette année dans les charters de la compagnie Nouvel Air depuis l’aéroport de Metz (Moselle), entre autres.

Article paru sur Business News Tunisie le 27/01/2011

Ce n’est que justice, Aziz Miled retrouve son ancien poste à la tête de Nouvelair quelques mois après l’avoir cédé (de force ?) à Belhassen Trabelsi.
C’était fin 2008 suite à la fusion Karthago Airlines et Nouvelair, rapprochement voulu par M. Trabelsi et imposé par la conjoncture du transport aérien.
A la suite de ce rapprochement, et bien que le poids de Nouvelair de M. Miled soit nettement supérieur à celui de Karthago de M. Trabelsi, c’est ce dernier qui a hérité du poste de PDG. D’un commun accord, a déclaré M. Miled à l’époque.
Est-ce vraiment le cas ? On ne le sait pas trop, M. Miled a trop brillé dans l’hôtellerie, mais très rarement dans la maîtrise de sa communication.
Il a fondé un des groupes les plus puissants dans le tourisme et l’hôtellerie et ce bien avant 1987.
A-t-il profité de largesses de l’ancien régime ? Sans doute, comme tout le monde, mais il a payé cash ces largesses comme tout le monde aussi. Ses participations financières aux différentes campagnes présidentielles en disent long d’ailleurs. Ses participations imposées dans des projets touristiques non rentables également.
Une chose est certaine, et comme beaucoup en témoignent, c’est qu’on lui a refusé plusieurs demandes qu’on accorde sans problèmes à d’autres. Celle d’une radio par exemple, demande restée lettre morte jusqu’au départ du président déchu.
A plus de 70 ans, il ne serait pas du tout étonnant que M. Miled retrouve une nouvelle jeunesse dans les affaires puisque le climat va devenir désormais propre et dénué de tout racket et d’abus d’autorité.

Source : http://www.businessnews.com.tn

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